Skip to content

Soutenir la jeune création africaine à Kampala

Depuis 2014, la biennale de Kampala constitue un rendez-vous important de la scène artistique Africaine contemporaine en Ouganda.
L’édition 2018, orchestrée par Simon Njami, commissaire d’exposition et critique d’art camerounais influent, a permis de présenter les productions d’artistes du continent, de programmer  des rencontres et symposiums qui contribuent à affirmer la position de la création africaine au niveau mondial.  Un volet dédié à la transmission a été développé dans ce cadre : sept artistes africains de renommée internationale ont accueilli trente-cinq jeunes artistes en résidence pendant dix jours. À la clé, la production d’une ou plusieurs œuvres, collectives ou personnelles, exposées pour partie dans le cadre de la Biennale.  C’est sur cette dynamique de partage, de dialogue entre différentes nationalités et de stimulation du talent de la jeunesse que nous avons souhaité orienter notre soutien.

Story de Rafiy Okefohalan, artiste en résidence - Biennale Kampala 2018

Je m’appelle Rafiy Okefohalan.
Je suis né à Porto Novo au Bénin.
Je suis peintre et plasticien.
Pour apprendre mon art je suis allé au Togo, au Nigéria, au Sénégal, à Paris.

En venant à Kampala, j’espérais me familiariser avec le travail conceptuel en développant des cheminements intellectuels à partir d’une idée initiale, pour développer une démarche artistique aboutie et profonde.

Simon Njami a été un très bon manager d’équipe.
J’ai pu appréhender la façon dont il aborde et travaille ses idées. J’ai ainsi pu, je pense, me former auprès de lui d’une façon concrète, réfléchir et conceptualiser une idée pour la rendre création.

Je me souviens de la satisfaction que j’ai ressentie quand le projet a pris forme, au moment où l’équipe menée par Simon Njami a pu élaborer un schéma de l’installation finale.

Il y a eu beaucoup de recherches personnelles mais aussi de discussions collectives.
Le matin, chacun se levait et rejoignait les autres dans l’espace de travail commun.
Le challenge était de rassembler nos idées.

J’ai appris à m’appuyer sur des documentations variées : il est important de s’inspirer de toute référence pouvant enrichir un projet culturel.
La réalisation de cette « librairie de Kampala » fut une belle expérience.